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Vie et tribulations quotidiennes d'une boulimique. Mais pas que ! Ici, on se motive pour en sortir !

Astuce anti coup de mou n°4 : Sortez, vivez, profitez !

source : http://www.lepoint.fr/societe/le-printemps-c-est-aujourd-hui-ou-demain-20-03-2013-1643294_23.php

source : http://www.lepoint.fr/societe/le-printemps-c-est-aujourd-hui-ou-demain-20-03-2013-1643294_23.php

Les beaux jours sont là, enfin ! 

Je vous avais déjà parlé de l'influence que le temps et la météo peuvent avoir sur le moral et la motivation. La dépression saisonnière (ou la déprime saisonnière selon le degré dont on en souffre) est une réalité ; aussi l'hiver est-il une saison terriblement longue, pénible et "à risque".

 

Mais regardez  : dorénavant, le printemps est bien installé, les arbres et les végétaux ont retrouvé leurs couleurs, les températures sont douces (et les moustiques affamés). 

C'est la saison idéale pour vous ressourcer et redécouvrir toutes les petites merveilles de la Nature, d'autant plus si vous vous sentez défaillir...

 

Sortir.

Certes, cette astuce va vous demander un effort : celui de sortir de chez vous. Lorsque la crise est au bord des lèvres, lorsqu'elle gangrène le tourbillon de vos pensées, ce n'est pas évident. Pas plus d'ailleurs si vous avez hélas succombé devant son caractère implacable. Dans tous les cas, ne laissez pas le sentiment de culpabilité vous envahir. 

Chaussez vos souliers (oui j'aime cette expression française désuète), enfilez un gilet, prenez vos clés, et hop, dehors ! 

 

Contempler et ressentir.

Que vous viviez à la campagne comme à la ville, vous aurez forcément des choses à voir, à regarder et à contempler.

Concentrez vous sur la Nature et les petites curiosités qu'elle peut avoir à vous offrir. Au détour d'un rue, d'un champs, regardez comment les herbes folles ou les marguerites s'invitent sur les trottoirs, comment les arbres déploient leurs feuillages... et ce ciel ! Levez la tête et regardez ce bleu, admirez les nuages qui flottent au dessus de vos têtes et qui avancent indifférents à ce qui se passe plus bas.

On s'attarde souvent très peu également sur l'horizon. Et pourtant.. c'est une limite, les prémices de l'inclinaison de la surface du globe, la réunion du ciel (le cosmos, l'univers, l'infini) et de la Terre. De quoi remettre un peu de perspective dans nos vies.

 

On prend si peu le temps de contempler ce monde... Et pourtant, nous avons à y gagner ! Engloutis dans une société où l'image est légion, nous ne prettons plus attention à ce qui nous entoure. Et nous manquons l'essentiel. Je suis persuadée qu'il s'agit là d'une raison pour laquelle les gens, dans leur grande majorité, n'ont cure de la protection de l'environnement. Ils sont déconnectés de ce dernier, noyés dans leurs vies tellement anthropisées et "connectés" à un monde virtuel aliénant. Bon, une nouvelle fois, je m'égare... 

 

Dans le cadre de la "gestion de crise de boulimie", tout cela permet de tempérer vos sensations et temporaliser votre malaise/mal-être. En fait, il s'agit tout simplement de faire une petite pause dans votre vie et dans votre tête. C'est comme mettre en veille un ordinateur en surchauffe qui reste bloqué sur une page. Lorsque vous le rallumerez, la souris répondra, et vous pourrez cliquer sur la petite croix en haut à droite. 

 

Bon weekend à toutes et à tous et profitez de ce beau temps :)

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J
Chère Ju,<br /> Merci pour cet article. Je suis totalement d'accord avec toi : il ne faut pas culpabiliser, même (et surtout) lorsque l'on succombe à une crise! Je me permets de compléter tes propos, si tu le veux bien : cela peut sembler paradoxal, mais je crois qu'il ne faut vraiment pas se forcer à sortir, même lorsque objectivement on ne peut que se dire que cela nous fera du bien. Même sans craquer sur la nourriture, on peut ressentir une grande lassitude et la seule idée de sortir, même pour une activité agréable ou sans importance peut sembler insurmontable. Si sur le moment, on se sent un peu mieux et que cela fait du bien de s'être extirpé(e) de chez soi, se faire violence se paye toujours. On doit déjà se faire violence toute la journée au boulot, chez soi, avec les autres... Lorsqu'on en a la possibilité, limiter au maximum toute contrainte envers soi-même (même si objectivement et rationnellement, on pense faire le mauvais choix), ça aide vraiment. Il est évident que pour la Raison, la meilleure solution est de profiter de la vie, de "faire des choses", d'être actif. Je le pense moi aussi et, d'ailleurs, me cloîtrer chez moi m'est insupportable... Mais l'inconscient n'a rien de raisonnable et il peut avoir besoin de rester enfermé et de faire des crises de boulimie, car c'est son seul moyen (sur le moment) pour faire face au quotidien et supporter l'angoisse que la vie génère chez des personnes hypersensibles.
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