Voilà un an que ce blog a vu le jour. Un an...
J'ignore si je dois me réjouir de sa pérennité ou bien m'en lamenter. Après tout, cet anniversaire me rajoute un an de plus au compteur de la maladie. Je vais mieux certes, mais j'ai tout de même l'impressionde ne pas en voir le bout.
Néanmoins, positivons !
Ce blog m'a aidé. Parce que oui, il m'arrive d'avoir l'impression de crier au monde entier mon mal-être. Et ça soulage. Toutefois, je ne considère pas que l'exutoire qu'il représente à mes yeux
soit sa seule finalité.L'année dernière, j'étais clairement au plus mal. J'avais les deux pieds dans la boulimie, je ne vivais qu'à travers ça, je ne pensais qu'à ça. En un an, j'ai repris
du poils de la bête, j'ai fait des rencontres, je me suis remise à la quête de l'amouuur (en vain...), je me suis ouverte, dévoilée, bref, j'ai avancé.
J'espère, sincèrement, qu'il peut aider d'autres que moi à aller de l'avant. Je n'ai pas la prétention de dire que j'ai les solutions à ce marasme psychologique. Je pense juste qu'en mutualisant nos expériences, nos tatillonements vers la guérison, y'a moyen que ça serve. En tout cas je le souhaite.
Illustration : Auteur ? Inspiré de Dali, Persistance de la Mémoire, 1931, Huile sur toile, 24x33cm, Moma NY.
Source: http://fo-sante.org/2011/06/le-temps-de-travail-a-l%E2%80%99hopital/le-temps-qui-passe/