Le livre est parfois auréolé d'un certain fantasme. Le livre fait peur car il est noble et associé à l'intellect. Pourtant, le livre, c'est avant tout un objet d'évasion, une clé vers "ailleurs", une porte ouverte sur l'imaginaire.
En tout cas, telle est la façon dont je le vois.
Cela dit, si les livres vous effraient, prenez au moins le temps de lire les droits imprescriptibles du lecteur de Daniel Pennac (in Comme un roman). Vous allez voir, on ne dirait pas comme ça, mais c'est fou comme la lecture d'un livre peut être flexible, libre et variée !
Les droits imprescriptibles du lecteur :
1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n’importe quoi.
6. Le droit au bovarysme1(maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n’importe où.
8. Le droit de grappiller2.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.
Oeuvre de Vladimir Kush
1. Le bovarysme : allusion au célèbre personnage d'Emma Bovary de Flaubert (Madame Bovary) qui s'identifie avec beaucoup d'intensité aux personnages de romans qu'elle lit, au point de réver vivre autant d'aventures romantiques que ces derniers.
2. C'est à dire "picorer" ci et là au gré des pages des morceaux d'histoires, des passages.
1. Le bovarysme : allusion au célèbre personnage d'Emma Bovary de Flaubert (Madame Bovary) qui s'identifie avec beaucoup d'intensité aux personnages de romans qu'elle lit, au point de réver vivre autant d'aventures romantiques que ces derniers.
2. C'est à dire "picorer" ci et là au gré des pages des morceaux d'histoires, des passages.