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Facebook et TCA : ce couple improbable !

Tout à l'heure, une idée des plus stupides m'est venu : et pourquoi ne pas créer une page facebook dédiée à ce blog, pour continuer à le faire vivre, le rendre plus visible, et étendre l'espace d'expression pour les personnes atteintes de TCA ?http://whoviewedmyfacebook.com/imagini-articole/facebook-profile-visitor.jpg

Après tout, aujourd'hui, les blogs ont un petit quelque chose de désuet. L'actualité, les idées, les revendications s'expriment sur les réseaux sociaux, et plus sur les blogs. Les blogs, c'était pour faire comme les copines au collège, pour montrer que l'on existe, que l'on est dans le vent. Aujourd'hui, c'est un peu ringard. 

 

Oui MAIS...


Les TCA se prêtent-ils vraiment aux réseaux sociaux en tant que sujet de causerie ou revendication... J'en doute. Sur Facebook, on s'exprime en son propre nom. Résultat, si Marie Durant commente une publication sur la page dédiée au TCA en parlant de sa propre expérience, tout le monde saura qu'elle souffre de troubles. 

Et soyons honnêtes, il y a quelque chose de profondémment honteux dans notre façon d'appréhender les TCA. Personnellement, seule une poignée de personnes est au courant. Je ne le cris pas par vents et marée. L'idée même de cliquer sur un petit "j'aime" sous l'article d'un blog dédié à ce genre de chose  me hérisse les poils, me rend nerveuse, et m'effrait considérablement. J'aurais beau aimé la prose de l'auteur (et là, je pense à toi lemon), nan, hors de question pour moi de laisser une trace publique de mon passage sur tel ou tel blog/site/page fb.

 

Nous restons donc dans l'ombre. Tapis dans l'obscurité, cachés, aux marges de ce monde de représentations virtuelles. Le soucis c'est que cette démarche entretient une forme de "mystère" autour des TCA pour le grand public, qui se contente généralement des quelques reportages diffusés à la télé, souvent caricaturaux, sur le sujet.

Quelque part, on voit bien en quoi internet est le reflet de la société. Y compris sur la toile, nous vivons notre maladie dans le secret et la honte. 

Maintenant, si quelqu'un assume clairement ses TCA sur un réseau social, son témoignage est le bienvenue !

 

---> c'est ce qui s'appelle un article des plus inutiles. Désolée, mes pensées s'éparpillent. Quelles vilaines !

P
Je me suis faite la même reflexion, exactement, mots pour mots... Et puis j'ai décidé de faire le pas... J'ai donc crée ma page : Le poids des mots, en lien avec mon blog... De toute façon je suis sondée, et arreté, je n'ai pas mes collègue en ami et puis la direction sait que je souffre de TCA, je n'ai plus rien a cacher, alors j'assume, mais peu d'audience, c'est honteux de dire qu'on a des tca...
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L
Tout à fait d'accord. Epingler mes petites pensées sur un fil à la vue de tous comme on étend du linge... Il doit exister des batailles que l'on cherche à mener anonymement, discrètement, au détour<br /> d'un rayon de supermarché et près d'un frigo au contenu toujours suspect. Je crois. Mais c'est probablement un effet de la honte latente.
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