Et oui... n'est ce pas curieux ! Je ne sais pas vous, mais le changement d'heure a considérablement modifié mon rythme de vie. Je fais tout au ralenti et je dors vraiment (mais alors vraiment) longtemps. Je m'isole dans mon chez moi, rideaux fermés, avec pour seules compagnies ma couette douillette et mon oreillée moltoné.
Appelé "déprime saisonnière", ce phénomène d'hibernation humain vient allègrement s'allier à ma dépression. Alors allez expliquer à vos proches, vos profs, etc, que vous ne comprenez rien aux cours parce que votre cerveau tourne en bas régime, que vous ne venez pas en cours parce que vous n'arrivez pas à quitter votre lit, complètement épuisée...
Comme d'hab', c'est encore socialement difficile. Mais là encore, je reste persuadée que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, donc... nous qui aurons traversé ces épreuves, nous serons grandis, et plus à même de comprendre la détresse humaine.
